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Le monde est mon nombril
18 février 2008

Une grande leçon

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Quand y en a marre, parfois y a malabards

Bon la semaine dernière j'ai appris que je n'avais pas l'air super aimable sur mon répondeur, j'ai donc changé, et peut être pas pour le meilleur, mais au moins pour le plus drôle.

Suite à plusieurs avis, j'ai également changé l'interface de ce blog, parait que ça faisait assez dépressif tout ce noir.

Voyez comme je suis joyeuse et comme les couleurs sont vives.

Nan la vérité, c'est que je ne suis pas joyeuse. Pas en ce moment. La vérité c'est que je suis d'une humeur massacrante.

La vérité c'est que j'ai cette vieille peur panique de l'avenir qui est revenue m'envelopper comme les vieilles couvertures que l'on prend quand on a froid.

La vérité c'est que je sais pas ou je vais, ni comment mais que j'y vais surement.

La vérité c'est que je ne suis pas tout à là ni tout à fait ailleurs, entre deux eaux, deux airs ou deux ce que vous voudrait, parce qu'au final c'est pas mon problème.

Parce que la vérité c'est que ce n'est pas mon état qui me rend malheureuse, c'est la peine que cela fait aux personnes qui m'entourent.

La vérité c'est que je suis partie flotter, et que pour une fois je n'ai pas envie de redescendre, parce que de toute manière, la réalité ne pourra jamais être aussi belle que ma bulle sans attaches.

Et ce soir j'ai pris une grande leçon, celle pour une fois de dire la vérité toute crue.

Je voudrais pouvoir dire que je suis désolée, que je regrettes, que je vous aime, mais ce soir c'est faux.

Je suis tellement loin, que j'ai du mal à me rappelez vos prénoms, vos visages, et votre amour.

Je ne dis pas que j'ai raison, et j'ai même surement tord, mais je n'y peux rien

Je suis comme ça

Mi-moi, mi rien

Mi vivante, mi absente

Oui je suis défaillante sentimentalement parlant.

Malgré tout l'amour que j'ai dans le coeur, j'ai cette grande cicatrice à l'intérieur de moi, qui fait comme un barrage entre vous et moi, et ça ça me rend malheureuse. Parce qu'au final j'en arrive toujours à cette même conclusion : je ne sais pas aimez les gens qui m'aiment.

Sur ce bien le bonsoir à tous et à toutes

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  • A la gloire du nombrilisme, à la gloire de l'égoisme, à la gloire de l'auto-analyse, de la frivolité et du superficiel, de la mélancolie et de l'hystérie, à la gloire de l'auto-dérision et des raisins de la colère
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