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Le monde est mon nombril
18 juin 2009

Excalibesque et quête du grisou

Ya des matins comme ça, où t'es tellement enfoncé dans la vallée de l'absurde, que tu sais même plus si t'as passé la nuit dans ton lit ou dans un monde parallèle bizarre-bizarre à quester un muche, que tu sais même pas ce que c'est. Le muche.

Ouais.

Il fait nuit, et ça a des vagues airs de la maison où t'as passé ton enfance. Et puis il y a des gens que tu connais, mais vous faîtes rien de ce que vous faîtes d'habitude ensemble. Vous cherchez le truc, en essayant de pas vous faire attraper par un gars dont tu te rappelles plus du nom au réveil, ni même à quoi ressemble sa foutue trogne.

Et puis d'un coup, vous questez plus, vous faîtes le guet. Allongés sur la dalle, et vous êtes en tenue de combat. Attention, pas le genre treillis-rangers-mitraillette, non la version classieuse médiévale-fantaisy-épique : chausse, épée, armure.

Et puis le foutue bruit du sale radio-réveil, et la nette conscience de te dire à toi même : "roooh non, merde pas maintenant, laisse pas le foutue bruit rentrer dans ta tête, t'as pas fini ton rêve, presque mais pas encore".

Et trop tard, tu te réveilles, et tu prend le bras de ton chéri pour sa tête, et sa tête pour son épaule, et presque t'as peur, et presque t'as envie de te débattre, tout ça en 0.548 secondes.

Retour au lit, dans ta chambre. T'es toute fumeuse, pour pas dire vaseuse, avec l'impression que c'est en ce moment même que t'es en train de rêver, et que tout est inversé, et que la queste, le guet, le foutue méchant dont tu te rapelles pas, ben tout ça, c'est la réalité, et que forcément tu dois être dans un sale état là-bas, parceque :
- soit tu t'es endormie pendant le guet (et ça, ça craint)
- soit t'es morte de froid ou tu viens de te prendre une flèche dans le dos, et t'es en train de descendre lentement dans la Grande Vallée Noire D'où On Ne Revient Jamais (et ça, ça craint encore plus).

Comme un nouveau perceval, ou percegraal, ou percevaseuse.

Héroine en carton-pâte d'une queste à deux francs, six sous

Excalibarouille et quête du grand falabrastesque

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Le monde est mon nombril
  • A la gloire du nombrilisme, à la gloire de l'égoisme, à la gloire de l'auto-analyse, de la frivolité et du superficiel, de la mélancolie et de l'hystérie, à la gloire de l'auto-dérision et des raisins de la colère
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